Paradoxal ? Le marché 2005 des immatriculations de véhicules de +5t s'achemine vers les 52000 unités. Sur les onze premiers mois 2005, et en attendant le verdict de décembre, le nombre d'« immat » s'élève à 48 479 (+11% par rapport à 2004 sur la même période). Malgré un secteur du transport qui a connu des jours meilleurs en termes de rentabilité et une activité plus ou moins atone selon les spécialités, les investissements dans les véhicules neufs vont bon train. Ils donnent raison à ceux qui refusent de voir une corrélation systématique entre les deux marchés, du transport et du véhicule industriel. Comment expliquer cette dichotomie ? Plusieurs facteurs interviennent. Le premier concerne le renouvellement naturel du parc roulant. En 1999, 2000 et 2001, les niveaux d'immatriculation avoisinaient 53 000 et 57 000 unités, des records jamais atteints en France. Quatre, cinq et six ans après, il est logique dans le cadre de contrats de location de voir une partie du parc être rajeunie. La seconde explication tient à l'effet d'aubaine lié à des conditions commerciales particulières. En 2005, Man a produit des efforts sérieux en termes tarifaires pour gag
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