3 questions à Jacques Barrot, Commissaire européen aux Transports

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3 questions à Jacques Barrot, Commissaire européen aux Transports

L'Officiel des Transporteurs : Les Français sont surpris de certaines disparités. Par exemple, la France oblige l'étalonnage des appareils dans des centres agréés. Pourquoi ?

J. B. : Il faut distinguer l'objectif et les moyens. Il faut que les camions soient équipés et l'obligation de résultat s'impose à tous. C'est ce qu'il faut retenir. Par contre, une décision nationale peut être infléchie. Afin d'étudier ces particularités et accompagner cette mise en place, j'ai l'intention de créer une cellule d'analyse pour définir les meilleures pratiques et process. Ce sera une vigie.

L'O.T. : Y a-t-il des moyens pour rééquilibrer les écarts de coûts entre l'Ouest et l'Est ?

J. B. : Oui, bien sûr, on y a déjà travaillé puisqu'on a obtenu en conciliation une baisse significative du nombre d'heures travaillées passant de 74 à 56 heures, en plus des temps de conduite et d'un week-end de repos sur deux. Dans cette évolution, le chronotachygraphe numérique est un outil indispensable. Dans ce cadre, le transport français, qui a pris l'habitude d'une certaine discipline, pourra franchir le cap plus facilement.

L'O.T. : Quel est le bénéfice de la politique européenne

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