Le cabotage dans la mélasse

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A quoi bon promulguer une loi si le texte d'application ne suit pas ? Dernier exemple en date : la législation, prise au début août dernier, qui encadre le cabotage routier. Six mois après publication, ses modalités de contrôle se font toujours attendre. La France, qui se targue volontiers de maintenir une longueur d'avance sur ses voisins, est à la traîne de l'Italie. Pays qui a mis en place un carnet afin de comptabiliser les temps de présence des véhicules « caboteurs » sur son sol. Les pouvoirs publics hexagonaux auraient retenu l'idée dans leur projet de décret. Pour une mise en oeuvre effective à quelle échéance ? « Pour nous, c'est une question de survie. La situation doit évoluer d'ici deux à trois mois au maximum. Des licenciements sont déjà envisagés » s'impatiente une poignée de transporteurs de mélasse du nord de la Loire. En vain, ces citerniers normands, picards ou nordistes cherchent les leviers à actionner pour qu'un frein soit mis au cabotage illégal d'un concurrent belge. Lequel s'apprêterait à rafler, par appels d'offres, la majeure partie des marchés grâce à des prix moins élevés d'environ 40 % que ceux pratiqués par ses homol

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