Pour dire les choses clairement, ce n'est pas le travail qui manque. Sur les six derniers mois, j'ai trois millions de chiffre d'affaires d'avance. Avec le fret cargo pour l'aérien et la Poste, qui représentent 50 % de mon CA, la fin d'année a été tendue. Il a fallu gérer le surplus de fret et la sûreté renforcée à Roissy, générant des temps d'attente importants. C'est là que le bât blesse. L'autre problème surtout en région parisienne vient de la difficulté à trouver des chauffeurs. Il me manque entre 15 et 20 gars pour faire face à la hausse de l'activité. Nous avons donc des soucis à gérer le social mais l'avenir n'est pas noir. Il faut juste savoir dire non quand le contrat n'est pas profitable... Dans le transport de voitures, ma seconde activité avec 45 ensembles routiers loués avec conducteur, c'est plus compliqué. Les ventes de voitures neuves ont chuté en France et les trafics ont logiquement baissé. C'est un secteur en pleine mutation. Malgré le marasme actuel, je continue d'investir dans des semi porte-voitures neuves (environ 110 000 € ht, ndlr), tous les cinq ans. Ce type de matériel devient vite obsolète. Or le bon véhicule, adéquat,
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