La filiérisation modifie les prix

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La filiérisation modifie les prix

La classification des déchets est en marche, poussant vers autant de filières que de catégories de déchets. Mais qui dit filiéralisation, dit réglementations. Lesquelles obligent les collecteurs-transporteurs à revoir leurs équipements et personnels. Le coût du transport augmente. Et la répercussion n'est pas garantie.

Moins de déchets demain sur nos routes ? La nouvelle politique en la matière va dans ce sens. Ce qui ne signifie pas qu'il y aura moins de collecte et moins de transport. L'exemple du tri sélectif en est un parfait exemple. Il ne se limite plus à une seule et unique opération mais à plusieurs. Pour Marc Cheverry, sous-directeur du département de la Gestion Optimisée des Déchets à l'ADEME, « on ne va pas vers une diminution du volume transporté, mais vers un volume produit qui se stabilise, des déchets triés et transportés vers un nombre croissant de filières spécifiques, et une logistique de transport des déchets qui poursuit sa complexification ». Autrement dit, des filières pour chaque type de déchets. L'un des tout premiers secteurs à devenir une filière fut dans les années 90 celle des huiles usagé

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