3 questions à Jean-Marie Tanguy, secrétaire général de Qualipal, comité français de l'Epal (European Pallet Association).

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L'O.T. : Quels sont les risques liés à la contrefaçon des palettes EUR/Epal dénoncée depuis plusieurs mois ?

J.-M. T. : En septembre, une personne est décédée à Douai après avoir reçu sur la tête le contenu d'une palette. Bien que cet accident ne concerne pas les palettes EUR, nous avons reçu de nombreuses questions d'utilisateurs qui y voyaient l'illustration du danger d'utiliser des produits issus de la contrefaçon. Outre le risque de provoquer des accidents de personnes, les palettes contrefaites peuvent paralyser des chaînes logistiques automatisées et occasionner des préjudices économiques. C'est pourquoi les transporteurs ont intérêt à vérifier la qualité des palettes qui leur sont données s'ils ne veulent pas se les voir refuser par leurs clients. Et s'ils ne veulent pas voir engager leur responsabilité civile en cas d'accident.

L'O.T. : Comment se prémunir de la contrefaçon ?

J.-M. T. : Comme la profession de vendeur de palettes n'est pas réglementée, n'importe quelle entreprise peut acheter et revendre des palettes. Les transporteurs qui achètent des palettes EUR (marque déposée) doivent donc s'assurer que leur fournisseur possède bien

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