Plusieurs choses sont à noter en ce moment. D'abord une baisse notable des volumes et des difficultés à remplir nos camions. Nous travaillons principalement avec des sous-traitants automobiles et, dans ce secteur, la période est rude. Ensuite, nous faisons face à une activité en dents de scie, décousue. Il devient très difficile de faire les plannings à la semaine. La seule réponse est la souplesse et la réactivité. Par exemple, je dois être capable de dire oui le vendredi matin pour un départ le vendredi soir... Enfin, la nouvelle loi sur le délai de paiement à 30 jours n'est pas encore comprise par tout le monde. Il va nous falloir faire un gros travail d'explication auprès de nos clients directs. Ils représentent 88 % de notre CA sur un fichier « clients » de 900 références, générant entre 130 et 160 factures par mois. Ce travail d'explication est d'autant plus urgent que nous payons les transporteurs affrétés à 30 jours et sommes réglés à 60. On n'a pas les moyens de se permettre un tel écart. Pour autant, il n'est pas question de perdre espoir. On attend un mois d'avril meilleur. Au sujet des coûts, on est arrivé à passer les hausses de gazole
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