L'OT : Les modes alternatifs à la route sont-ils adaptés pour répondre à la croissance des trafics intérieurs à la région ?
Michel Loyat : Les réflexions menées lors de l'élaboration du Schéma Régional des Infrastructures et des Transports (SRIT) nous ont permis d'élaborer un diagnostic sur le transport de marchandises en Franche-Comté en nous appuyant sur les travaux du bureau d'études Géode. Les flux hors transit se réalisent à 97 % par la route et atteignent au total 54 millions de tonnes par an. Le trafic interne à la région représente 52 % de ce tonnage, l'interrégional pèse pour 40 % et l'international pour 8 %. L'essentiel du trafic interne à la région s'effectue par la route, les modes fluviaux et ferroviaires n'étant pas adaptés à ce type de trafic aujourd'hui. Tout d'abord, les distances effectuées sont relativement faibles : 82 % des
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