Depuis le début de l'année, le transport de marchandises générales stagne. Pour ce qui est des départs, nous tirons notre épingle du jeu mais pour les retours, il faut se battre sur les prix. Nous sommes devenus de vrais marchands de tapis. Par exemple, on a refusé un transport de trois caisses pour 210 €, entre Chartres et Grenoble. Le client vient de rappeler pour proposer un prix plus correct : 305 €. On ne peut pas se permettre de prendre n'importe quoi. Nous avons perdu, il y a deux ou trois ans, nos trafics sur l'Allemagne qui représentaient 10 % du CA. Aujourd'hui, la part de l'export, qui concerne des trafics vers l'Angleterre, la Belgique, encore un peu l'Allemagne et l'Espagne, ne pèse plus que 6 %. Et dans la plupart des cas, nous affrétons. L'affrètement représente 25 à 27 % de nos revenus. Je souhaiterais le voir augmenter encore un peu. Un salarié a été embauché en 2005 et un autre en 2006 dans cette optique. Nous avons aussi élargi notre périmètre d'activité à la logistique. Il y a six mois, un entrepôt de 4 500 m2 a vu le jour. Le montant des investissements s'est élevé à 2,5 M€. Nous y stockons 600 à 700 palettes.
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