Gouverner, dit-on, c'est prévoir. Un exercice qui impose de fixer des échéances nettes et précises. Les entreprises de transport en ont. Ces obligations, implacables lorsqu'elles sont d'ordre budgétaire, social ou fiscal, elles les ont intégrées dans leur mode de fonctionnement. Reste les contraintes réglementaires qui leur sont imposées par les administrations tant nationales que communautaires. Et là, le temps se fait élastique, se réduisant ou se dilatant au gré des circuits institutionnels empruntés et selon le bon vouloir des gouvernants. Deux exemples récents en témoignent. Le 5 avril paraissait au Journal Officiel l'arrêté qui réforme les interdictions de circuler sur le territoire français. Cinq jours plus tard, la réglementation entrait en vigueur pour une première mise en application lors du week-end de Pâques ! À l'opposé, l'obligation faite aux transporteurs de s'équiper en chronotachygraphe numérique a subi un cheminement des plus lents. La ligne d'arrivée se profile pourtant : la date butoir pour se conformer à cette exigence est fixée au 1er mai prochain. Soit 20 jours tout juste après la publication du nouveau règlement communautaire
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