La route comme mal nécessaire

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La route comme mal nécessaire

Le transport routier est le bouc émissaire de tous et le laissé-pour-compte de nos gouvernants, observe Marc Vernay, dirigeant d'une pme bourguignonne.

Malgré les efforts considérables consentis par la profession en matière réglementaire, sécuritaire, sociale, environnementale et bien d'autres encore, le transport routier ne trouve toujours pas la reconnaissance à laquelle il peut prétendre compte tenu de son incontournable nécessité dans notre économie. On a besoin de lui et l'on s'en sert sans réserve, mais on ne lui donne pas les moyens de se valoriser tant il procure de gêne à tout le monde. On le fustige lorsqu'il perturbe la population et prend le devant de la scène uniquement dans son aspect le plus néfaste (accidents, saturation des routes, traversées d'agglomérations). C'est le bouc émissaire de tous et le laissé-pour-compte de nos gouvernants. Les lois qui nous régissent sont trop souvent élaborées à des niveaux de pensée qui nous dépassent par ceux qui occultent le fonctionnement du terrain. Un profond fossé se creuse entre la théorie et la pratique, ce qui rend nos entreprises vulnérables. Les récente

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