L'Officiel des Transporteurs : Le tonnage reste-t-il le seul élément qui vous différencie du transport de marchandises lourd ?
Jean-Luc Bourdil : Le poids de la marchandise qui reste limité à une tonne de charge utile n'est pas un élément important dans notre secteur contrairement au lourd. Nous organisons de petites logistiques de flux. C'est le service qui est le plus important, incluant le délai. Il s'agit de vraies qualifications humaines. De ce fait, la valeur ajoutée est supérieure à celle du lourd. Mais on produit de la qualité à des prix bas. La variation des prix de vente n'a pas dépassé les 1,5% sur les deux dernières années. Conséquence : certains ont mangé leur marge, d'autres sont dans le rouge.
L'OT : Vous considérez-vous encore peu reconnu par le secteur du transport ?
J.-L. B. : Je dirais même que le transport léger est aujourd'hui encore marginalisé alors que nous effectuons du transport. On n'a pas assez d'estime de la part de nos confrères du lourd. Nous restons le maillon terminal de la chaîne logistique. Et, de plus, le transport léger est exclu de toute aide face à des situations comme la hausse du gazole que nous subissons au même t
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