Les transporteurs font grise mine

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Les transporteurs font grise mine

Le pavillon hongrois souffre de difficultés semblables à celles rencontrées par celui de la France. Mais, si les maux sont les mêmes, le remède diffère puisque certains évoquent le cabotage à l'Ouest pour renforcer leurs affaires.

Gazole de plus en plus cher, charges sociales trop élevées, concurrence étrangère... Ces contraintes n'accablent pas seulement les transporteurs français. Elles laminent tout autant leurs confrères hongrois. Lors d'une table ronde organisée à Budapest le 5 mai par Unicooptrans, entre entrepreneurs des deux nationalités, les intervenants locaux ont surpris l'auditoire en faisant état de leurs difficultés actuelles. Lazlo Fule, dirigeant de Ronix, spécialisé dans le transport de vêtements entre la Hongrie et la France, a admis que son métier était très lucratif dans les années 90. « Puis il a y eu de plus en plus de camions, affirme-t-il. L'adhésion à l'Union européenne, le 1er mai 2004, est arrivée au bon moment car la concurrence devenait très forte ». Lazlo Fule se plaint «des prix qui datent de 7 ou 8 ans alors que les coûts ont doublé, ce qui fait fondre le bénéfice ».

Le cabotage

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