Dans le dispositif européen qui impose la norme numérique pour mieux faire appliquer le nouveau règlement du 15 mars (n°651/06), la place des contrôles n'est pas des moindres. Des objectifs chiffrés ont été fixés par l'exécutif européen : hausse du pourcentage minimal des contrôles de 1 à 3 % des jours travaillés par les conducteurs et 4% après 2012. Sous condition d'être réalisé par des fonctionnaires bien formés et outillés, ils sont censés rassurer la profession des transporteurs, en particulier ceux qui se mettent à la page du numérique et s'appliquent à modifier leurs habitudes (quoiqu'il en coûte !). Ces derniers ont quelques raisons d'être scrupuleux sur le sujet quand, à ce jour, sept pays de l'UE (dont le Portugal) admettent leur incapacité à respecter le calendrier européen. De quoi « autoriser » les distorsions de concurrence et l'embrouillamini. La loi n'est rien sans les moeurs... Elle ne vaut guère plus sans les moyens de la faire appliquer. Cette vérité doit guider les esprits parisiens pour que la Charte de bonnes pratiques des « transports et livraisons de marchandises dans Paris » devienne réalité en 2007. Comme toutes les m
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