Où va Giraud ?

A quoi peut ressembler l'avenir de Giraud International ? Quel projet peut remettre en mouvement un groupe de 2200 personnes qui semble en sommeil et annonce un recul du chiffre d'affaires à 465 M€ en 2005 ? L'arrivée aux commandes, effective depuis bientôt un an, de Butler Capital Partners n'a pas complètement éclairci l'horizon de Giraud ni répondu à toutes les questions sur l'indispensable plan d'actions. La communication qui incombe aux nouveaux maîtres à bord (qui ont remis au pot à hauteur de 50 M€) n'est pas des plus limpides, même si les dernières décisions rendues publiques s'apparentent à une reprise en main. Petit rappel des faits : en janvier, annonce de la fermeture de la filiale Giraud Sud (36 M€ de CA en 2004), chapeautant deux sites à Tarnos (40) et à Sainte-Eulalie (33); en mars, poussée vers la sortie de Philippe Limbourg, président du directoire, remplacé par Tarek Hosni, un homme de la « maison Butler ». Sur le terrain des opérations, le poids de la sous-traitance grandit (de 25 % en 1999 à plus de 50 % aujourd'hui) et le nombre d'affrétés réguliers tout autant (de 500 à plus de 700), dont une part prépondérante d'étrangers. M