On s'en doutait : la mise en place des chronotachygraphes numériques, qui doivent équiper les véhicules neufs de +3,5 t depuis le 1er mai en Europe, n'a rien d'une simple formalité. Le passage de la théorie à la pratique révèle son contingent de surprises, à tous les échelons, dans les entreprises comme dans les corps de contrôles qui doivent se mettre à la page. Parmi les découvertes les plus inattendues, il y a l'apparition de la « minute indivisible » (ou « minute invisible » selon le vocabulaire choisi). En clair : dès que le véhicule est mis en marche ou stoppé, sont comptées 60 secondes d'un seul bloc. L'unité de temps à la minute plutôt qu'à la seconde (qui a fait la fortune des opérateurs de téléphonie mobile avant de se faire attraper !) s'avère pénalisante. Surtout quand les temps de travail et temps de conduite sont strictement encadrés et décomposés par la réglementation. Cette réalité, qui n'avait pas forcément été mise en exergue par les concepteurs des appareils, pose souci aux exploitants et aux chefs d'entreprise, soucieux de rester dans la légalité mais aussi de retomber sur leurs pieds en termes de production. Le temps re
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