Le secteur du transport subit les effets du « papy boom » et de la pyramide des âges. La première conséquence est la recrudescence promise des cessions d'entreprises et changements de main à réaliser dans les cinq ans à venir. Pour une majorité de dirigeants sans solution familiale et devant se tourner vers « l'extérieur », la question est : que vaut mon entreprise ? L'interrogation, à considérer pour chaque cas, doit être aussi appréhendée dans un contexte général qui voue un culte à la « création de valeur », formule qui titille tout investisseur. Or selon une étude présentée fin juin au Medef, commandée par une commission HEC/Gps(1)/TLF, le monde du transport et ses entreprises n'offrent pas les meilleures garanties. Pour en juger, les principaux actifs retenus ont été le capital innovation (visible par le client et interne), le capital humain, le capital client, le capital réseaux et le capital développement durable. Sur les cinq critères, seuls les deux premiers autorisent un diagnostic plutôt positif. Le dernier critère étant le plus mal noté. Autre talon d'Achille : dans les métiers de services, le manque d'éléments de mesure statist
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