Traditionnellement, le transport routier constitue un excellent indicateur avancé de la conjoncture puisque plus de 90 % de l'activité sont transportés en camions. Presque tout ce qui sera consommé, fabriqué ou investi est nécessairement transporté par route avant même que les transactions financières soient effectivement réalisées. D'une manière générale, le transport amplifie à la hausse comme à la baisse les fluctuations économiques : en dessous de 2 % d'évolution du PIB, le transport se tasse ; au dessus de 2 %, il a tendance à progresser plus vite que l'activité générale. Après un début d'année assez pénible, la reprise du transport est nettement ressentie au 2e trimestre et surtout en juin. Une reprise aussi confirmée par le réveil du transport combiné. Le danger aujourd'hui est cependant de se laisser gagner par l'euphorie de la reprise et par l'amélioration des tréso
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