Commissionnaires sous pression

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De leur propre aveu, les commissionnaires actifs dans le transport routier ont connu des temps meilleurs. Parmi les défaillances d'entreprises relevées au premier semestre, celles identifiées sous le code NAF 634 apparaissent en crue. Difficile d'être surpris. Aujourd'hui, un certain nombre de facteurs structurels et conjoncturels mettent à l'épreuve la pérennité et l'efficacité de ces entreprises (entre 2 000 et 3 000 dont une très grande majorité de micro-sociétés) dont le savoir-faire se juge sur le respect du triptyque « qualité-coûts-délai » dans l'intérêt de leurs clients. Cinq réalités vont conditionner l'avenir de cette profession normalisée et encadrée par un décret qui date de mars 1990. 1/ Le délai de paiement, ramené à 30 jours par la loi du 5 janvier 2006, a réduit les marges de manoeuvre financière des affréteurs routiers et met au supplice les trésoreries peu garnies. Seules les plus solides s'en sortiront. 2/ Les parcs roulants sont en contraction (volontairement ou non) créant un phénomène de pénurie qui inquiète les chargeurs s'il devenait structurel. 3/ Ces derniers, sous cette menace, veulent sécuriser leurs flux et, dans ce

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