Le réseau intégré garde la cote

Les grands messagers français livrent en propre l'essentiel de leurs envois. Ils ne sous-traitent plus du fret entre eux. Si les réseaux les plus anciens privilégient les systèmes d'étoile routière, les plus récents s'organisent autour de simples hubs régionaux ou plateformes de transit. Avec, parfois, une place centrale occupée par les tractions directes entre agences.

Il y a une dizaine d'année, lorsqu'on dressait la cartographie hexagonale des principaux messagers, on rencontrait des réseaux comme Calberson et Mory dotés d'une importante couverture nationale. Toutefois, le paysage était très différent de celui d'aujourd'hui. D'une part, il existait de nombreux « grands régionaux » présents en propre sur plusieurs régions et desservant l'ensemble de l'Hexagone à travers des accords de correspondances. D'autre part, on s'apercevait que de nombreux réseaux dits « nationaux » faisaient en fait appel à d'autres messagers pour desservir des zones importantes ; à des « grands régionaux » ou à d'autres réseaux nationaux.

Cette époque est révolue. Hormis Mazet (26) et STG (35), dont le profil est un peu particulier p

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