L'Officiel des Transporteurs : Quelle est votre définition de la gestion de crise ?
Jean-Louis Malvy : C'est une urgence déstabilisée face à laquelle l'entrepreneur de transport va devoir mettre en place des procédures. Il peut s'agir d'un accident de la route, d'une perte de matériel, d'une pollution due au renversement d'une citerne... Auxquels cas il suffit de contacter les pompiers, la gendarmerie, la Drire ou la préfecture. À ce moment-là, on est dans l'urgence. On n'est pas encore dans la crise.
L'O.T. : À quel moment bascule-t-on dans la crise ?
J-L.M : Quand l'urgence s'étend dans l'espace, il peut s'agir d'une pollution grave, et qu'elle dure. Exemple : des policiers se rendent sur les lieux d'un accident quand un poids lourd arrive et les percute. Ce qui touchait au départ les professionnels du secteur va désormais concerner le grand public et donc les média
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