Pourquoi acquérir des véhicules Euro 4 alors que des modèles Euro 5 sont déjà disponibles ? Se poser la question, c'est déjà y répondre en partie. La norme antipollution Euro 4 entre en vigueur le 1er octobre pour tous les véhicules nouvellement immatriculés. Avec elle, les quatre composants polluants (monoxyde de carbone, oxydes d'azote, hydrocarbures imbrûlés et particules) vont respectivement tomber à 1,5 g/kWh, à 3,5 g/kWh, à 0,46 g/kWh et à 0,02 g/kWh. En Euro 5, la seule valeur qui évolue concerne les NOx (oxydes d'azote), chutant à 2 g/kWh. Au final, divers éléments poussent à faire fi d'Euro 4. Les seuls 36 mois qui séparent les deux échéances (octobre 2006 et octobre 2009) soulignent que Bruxelles a vu court alors que, depuis Euro 0 en 1988, quatre ans au moins échelonnent chaque nouvelle étape. Les trois ans d'écart sont inférieurs à la première durée de vie d'un tracteur neuf. Tenant compte de la valeur de revente du véhicule, le VO devrait privilégier la norme la plus haute. De plus, les constructeurs adeptes de la technologie SCR (Renault, Iveco, Mercedes, Volvo et Daf) promeuvent ouvertement Euro 5. Leur action commerciale n'e
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?