Depuis avril, la très forte activité en transport industriel et agroalimentaire permet de rehausser les prix et de choisir son fret. Il était plus que temps : sur les deux dernières années, et malgré une revalorisation tarifaire de 8 à 9 %, nous avons perdu 15 points de marge. Les clients du transport doivent tenir compte de cette dégradation de la rentabilité. Car, dans un proche avenir, on manquera de camions. Ceux qui ont consenti des hausses tarifaires n'auront pas forcément davantage de véhicules, mais ceux qui les refusent en auront moins à coup sûr. D'ailleurs, la grande distribution se montre plus compréhensive que ses fournisseurs...
Malgré un parc stable, nous affrétons peu - moins de 15 % du CA - pour maintenir notre qualité de service. Quant à stopper certains trafics, c'est difficile lorsqu'on veut apporter un service complet à la clientèle. Nous disposons d'un établissement à Bordeaux, d'une filiale « denrées périssables » et d'une société de droit espagnol à Alicante. Avec 8 semi, elle alimente notamment une ligne journalière vers le Sud-Ouest et Midi-Pyrénées. Créée pour un menuisier au départ, elle génère aujourd'hui 10 % du CA.
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