«Je n'ai jamais vu ça en 30 ans dans le poids lourd ». Bernard Vivet, responsable de l'activité VO chez Daf, a les yeux sur les quatre VO qui restent en parc. Son constat ne relève pas de l'anecdote. Le marché du véhicule industriel d'occasion est cyclique, volatile, et peut rapidement se « retourner ». En attendant, le nombre de transactions s'est envolé en 2006 comme les cours du pétrole, mais pas pour les mêmes raisons. Sur ce marché régulé par l'offre et la demande, les réalités du transport (économiques et financières) antant que la perception de l'avenir donnent le tempo. S'ajoutent les règlements européens de protection de l'environnement (les normes Euro dans le transport routier) et liés aux temps de travail des conducteurs (chrono numérique) dont les effets sur l'évolution du business VO surprennent.
Le chef d'entreprise est un gestionn
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?