La mise en place du PTRA à 44 t, pour la campagne betteravière dans certains départements, continue de faire couler de l'encre. Mais au-delà des propos de circonstance, agrémentés de polémiques, quelles leçons tirer pour la profession et son avenir ? Le débat, pour être concret, ne peut faire l'impasse sur les méthodes de négociation préalables et le mode de calcul des prix de transport. Dans le cas de Champagne-Ardenne (où ont été signés des arrêtés de portée locale), il convient de souligner le modus operandi. Réunis sur l'ouvrage, transporteurs, chargeurs et pouvoirs publics ont dû apprendre à s'entendre malgré des intérêts divers. Ainsi, les chargeurs ont vu dans l'augmentation de la charge utile un moyen de prévenir le manque de véhicules. Les pouvoirs publics ont exigé des garanties sur la sécurité et les conditions d'exploitation. Quant aux transporteurs, ils ont su localement faire front commun malgré des bannières différentes (FNTR, TLF et Unostra). La recherche du consensus a porté ses fruits. Un consensus qui peut à tout moment exploser à cause des tarifs de transport. C'est le coeur du débat. En Champagne-Ardenne, choix a été fai
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