Les syndicats de salariés ont-ils pris pour cible DHL Express pour en faire un exemple ? Autrement posé, la filiale française du groupe allemand est-elle en train de faire les frais au nom du plus grand nombre de l'effervescence syndicale actuelle, alimentée par les négociations paritaires sur les minima sociaux et le contexte politique préélectoral ? Les derniers événements pourraient l'indiquer. Le 17 octobre, dans le réseau DHL, « plus de 50 agences sur 80 » ont été bloquées, selon les organisations CFDT/CGT/CFTC réunies en intersyndicale. Même si le chiffre reste à vérifier, l'action a été d'ampleur. Démarrée en 2003 et après plusieurs plans successifs, la restructuration, qui vise à supprimer 800 emplois sur 8500, nourrit le conflit. Mais l'enjeu, finalement, dépasse le seul cas de DHL Express. Il s'élargit au monde de la « courte distance » qui, selon plusieurs dirigeants, doit s'extraire du cadre général du TRM. TLF a choisi de se faire le porte-parole de cette approche spécifique. L'organisation patronale milite pour l'émergence de deux principes : distinguer les « grands routiers » des spécialistes de la « courte distance » et sortir
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