Il n'y a pas de crise de vocation

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Il n'y a pas de crise de vocation

Le métier de conducteur routier ne manque pas de candidats mais de reconnaissance sociale et financière. 48 % des routiers attendent une rémunération plus attractive et 47 % des perspectives de carrière, indique une enquête Jobtransport/Randstad. Avis aux transporteurs !

Chefs d'entreprise, savez-vous ce que les conducteurs routiers apprécient le plus dans leur métier ? La relation client (90 %), la responsabilité et la maîtrise du risque (84 %), la diversité des tâches (83 %), la performance du véhicule (84 %) et l'autonomie (46 %). Ce qui les démotive ? Le manque de reconnaissance sociale (55 %), l'informatique embarquée (40 %) mais plus par la pression disciplinaire qu'elle engendre que par son apprentissage, le sentiment d'insécurité d'emploi (34 %) et la fatigue (20 %). C'est ce qui ressort de l'enquête* « Regards sur le métier de conducteur routier » réalisée auprès de 1 343 professionnels et présentée le 12 octobre. Les roulants qui effectuent plus de 6 découchés par mois et des opérattions de manutention disent vivre plus difficilement leur métier que l'ensemble de leurs confrères (ils sont respectivement 75

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