Parler de pénurie tous azimuts, non. Évoquer un manque de véhicules disponibles à l'instant donné, partout, à tous moments et à n'importe quel prix, oui. Telle est l'évolution tangible de l'équilibre entre l'offre et la demande constatée depuis plus de trois mois avec, en point d'orgue, les tensions recensées cet été sur les flux de marchandises (boissons, surgelé, vrac...). « Nous ne pouvons pas parler de pénurie physique. Mais il s'agit bien d'un problème de disponibilité de moyens dans les entreprises de transport », analyse Maurice Bernadet, chercheur au CNRS (Université Lyon II) et administrateur du CNR. « En Bretagne par exemple, les entreprises qui disparaissent ne sont pas remplacées. Il en est de même pour leur parc poids lourd. D'une façon générale, on peut parler de phénomènes conjoncturels avec des pointes
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