A leur façon, sur moins de dix ans, l'opérateur hollandais TNT et son actionnaire TPG auront donné à voir à quel point, moyens financiers et efficacité dans les affaires ne vont pas forcément de paire. Le paradoxe peut, au pire, déboucher sur des retraites sans gloire. La vente de l'unité de transport de vrac, annoncée par le P-dg du groupe Peter Bakker, le 30 octobre, est le dernier geste en date matérialisant le grand mouvement de repli. Elle suit la cession de l'ensemble du pôle logistique, révélée en août, au fonds d'investissement Apollo Management (pour 1,48 Md€), justifiée par le recentrage sur les activités de distribution (le courrier et la messagerie express). Les retraits onéreux des métiers du transport et de la logistique, après une succession d'acquisitions entre 2000 et 2002, ne peuvent surprendre personne. En France, TNT Logistics a disparu du paysage (le logo devait être partout retiré avant le 31 octobre 2006) après avoir cédé en mettant la main à la poche, entre fin 2005 et début 2006, Nord Mendy, le site Nicolas à Clermont-Ferrand, LRF, Barco, Aixor, Copal et Cemga à Norbert Dentressangle ; puis Logistiques Ladoux à Malherbe (ass
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