«Le suicide d'un chauffeur épileptique de moins de 40 ans, ça vous marque à vie. Et ce cas n'est pas isolé. Parce que l'entreprise n'a pas pu proposer de reclassement interne après le retrait de son permis, parce qu'à l'époque cette perte était définitive et non plus provisoire comme elle peut l'être désormais, parce que les actions de reconversion ne sont que trop rares pour cette profession, trop de routiers sont laissés pour compte », raconte un chef d'entreprise. Et parce que l'inaptitude médicale à la conduite constitue une décision difficile à prendre pour le médecin du travail et un drame pour le salarié, elle est encore plus mal appréhendée et gérée quand elle découle d'une pathologie sans lien direct avec le contexte professionnel. En clair quand il ne s'agit pas d'une maladie dite professionnelle causée par l'activité habituelle. Un champ qui couvre le diabète, l'épilepsie, les transplantat
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