Un médecin du travail commet une erreur en convoquant trop tôt un salarié, accidenté du travail, au second rendez-vous prévu par les textes. Cette erreur vaut nullité du licenciement pour inaptitude dont la réparation pécuniaire incombe... à l'employeur ! L'un se trompe l'autre paie. Cet exemple est le dernier en date d'une série sidérante d'arrêts qui se suivent et se ressemblent au moins dans leur philosophie : durcir toujours plus la sanction en droit du travail par une interprétation des textes toujours plus favorable à la partie réputée faible. Condamner lourdement l'entreprise, menacer parfois directement les dirigeants sur leur patrimoine, telle paraît être la ligne de conduite que se fixent les juges « travaillistes », soucieux d'évidence, à coups de sanctions exemplaires, de rendre absolument incontournable la règle de droit. Encore faudrait-il, pour cela, que ce droit normatif reste lisible, compréhens
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