Assurer le risque juridique

Article réservé aux abonnés

Quel dirigeant n'a pas testé à ses dépens l'instabilité du droit positif ? Et dès lors pourquoi ne pas envisager d'assurer le risque d'aléa juridique ? Jean-Luc Allègre lance le bouchon. Un débat d'actualité.

Un médecin du travail commet une erreur en convoquant trop tôt un salarié, accidenté du travail, au second rendez-vous prévu par les textes. Cette erreur vaut nullité du licenciement pour inaptitude dont la réparation pécuniaire incombe... à l'employeur ! L'un se trompe l'autre paie. Cet exemple est le dernier en date d'une série sidérante d'arrêts qui se suivent et se ressemblent au moins dans leur philosophie : durcir toujours plus la sanction en droit du travail par une interprétation des textes toujours plus favorable à la partie réputée faible. Condamner lourdement l'entreprise, menacer parfois directement les dirigeants sur leur patrimoine, telle paraît être la ligne de conduite que se fixent les juges « travaillistes », soucieux d'évidence, à coups de sanctions exemplaires, de rendre absolument incontournable la règle de droit. Encore faudrait-il, pour cela, que ce droit normatif reste lisible, compréhens

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

OPINIONS

Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15