Nous sommes en train de redresser la barre, avec des résultats à l'équilibre en septembre et octobre, après avoir connu un début d'année difficile, suite à la perte d'un gros client en mars. Mais on ne pouvait pas suivre sur ce dossier au niveau du prix. On s'est retrouvé à faire du fret à la demande et à revoir toute notre organisation. Cette expérience m'amène à faire trois réflexions. Sur les prix, les faits ne sont pas toujours au niveau des déclarations d'intention que j'entends ou lis. Je remarque quand même de drôles d'écarts... Au niveau des clients, on voit qu'ils sont plus à l'écoute. Les problèmes qu'ils ont connus cet été les ont « retournés ». Mais certains, de peur de manquer de camions, anticipent leurs besoins et génèrent des heures d'attente aux chargements. Enfin, au niveau des coûts, j'ai toujours l'impression d'avoir une marche de retard. Quand ce n'est pas le gazole qui grimpe, c'est le social. Quand ce n'est pas le chrono ou Euro 4 qui coûte plus cher, ce sont les péages d'autoroutes. De ce point de vue, la taxe Bur montre le particularisme alsacien. Je crains que cette taxe régionale soit contagieuse. Avec la régionalisation
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