Avec ou sans la SNCF

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Usant de leur droit de grève, le 8 novembre, six syndicats de la SNCF sur huit (CGT, Sud Rail, FO, CFE-CGC, CFTC et FGAAC) ont voulu alerter l'opinion publique sur la situation « catastrophique » du pôle fret. Et de vitupérer contre la « déstructuration » de l'activité transport de marchandises qui a mis, paraît-il, sur les routes « 950 000 poids lourds supplémentaires », selon le critère du tonnage équivalent. Avec le recul, il n'est pas certain que le mouvement social ait été bénéfique à l'image de la SNCF auprès du grand public ni profitable à son efficacité auprès des clients du fret. Et, désormais, la question n'est pas de savoir si Anne-Marie Idrac, nommée en juillet, fera mieux que Louis Gallois ou si le plan fret 2004/2006 débouchera sur une perte d'exploitation en cette dernière année plus forte que prévue (100 M€ au lieu de 46 M€). L'enjeu du débat est ailleurs, sur les réelles capacités du mode ferroviaire. Les heurts et malheurs à répétition de Fret SNCF n'aident pas à l'évaluer. Or le sujet est d'une chaude actualité. Nourrie par le réchauffement climatique et les émissions de carbone, la petite musique du « report m

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