L'O.T. : Quelles motivations ont conduit à la rédaction en 2004 du rapport « Propositions pour un contrat de progrès dans l'activité de la course » ?
C. R. : Cette démarche émane de la demande de certains syndicats patronaux et du ministre des Transports Jean-Claude Gayssot, demande relayée par Gilles de Robien. Tout le monde s'accordait sur la nécessité d'agir rapidement dans une profession qui souffrait et avait très mauvaise réputation. J'ai procédé comme pour une véritable enquête en interrogeant tous les acteurs professionnels et en auditant directement les entreprises durant plusieurs mois. Ce travail a permis de mettre au clair nombre dysfonctionnements. Aujourd'hui, je souhaite vivement que la réglementation puisse être appliquée au plus vite. C'est une question de survie pour les nombreuses entreprises qui, elles, travaillent dans la transparence.
Qu'était-il urgent de mettre en place ?
C. R. : Beaucoup de choses. A commencer par l'obligation de s'inscrire au registre des transporteurs. Certaines réticences se sont manifestées de la part de DRE qui craignaient une charge de travail supplémentaire. Mais il ne s'agit que d'un millier d'entrepri
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