«Pas de règles, pas de conditions, pas de devoirs». François Quillerier, directeur général de Marseille Courses, la plus ancienne société spécialisée de la cité phocéenne, résume en quelques mots l'activité de coursiers. Une définition lapidaire mais ô combien révélatrice d'un secteur anarchique et livré à lui même. « Ce vide abyssal est source de tous les maux et attire naturellement certaines personnes peu scrupuleuses en quête d'argent facile et rapide. Et cela est valable à la fois pour les employeurs et pour les salariés. D'ailleurs, ces entreprises se créent et se dissolvent en quelques mois pour se recréer ailleurs sous une nouvelle identité, mais tout aussi obscure ». Pour enfoncer le clou, le chef
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