Un « no man's land » caractérisé

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Un « no man's land » caractérisé

La course a mauvaise presse. Conduite imprudente, horaires et salaires élastiques, rémunération au bon, formation inexistante, personnel volatile... la liste des anomalies recensées par les chefs d'entreprise et les salariés eux-mêmes est longue. De la mise en oeuvre, au 1er janvier 2007, de l'accord social conclu fin 2005 est attendu qu'il assainisse, puis organise une profession mal considérée.

«Pas de règles, pas de conditions, pas de devoirs». François Quillerier, directeur général de Marseille Courses, la plus ancienne société spécialisée de la cité phocéenne, résume en quelques mots l'activité de coursiers. Une définition lapidaire mais ô combien révélatrice d'un secteur anarchique et livré à lui même. « Ce vide abyssal est source de tous les maux et attire naturellement certaines personnes peu scrupuleuses en quête d'argent facile et rapide. Et cela est valable à la fois pour les employeurs et pour les salariés. D'ailleurs, ces entreprises se créent et se dissolvent en quelques mois pour se recréer ailleurs sous une nouvelle identité, mais tout aussi obscure ». Pour enfoncer le clou, le chef

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