Amplifié par le transfert progressif des capacités de production à l'Est, l'essoufflement des immatriculations neuves se vérifie sur la demande de transports depuis plusieurs mois. Tout comme les programmes de réduction de coûts lancés par les constructeurs auprès de leurs fournisseurs de premier rang qui, en cascade, sont à l'origine d'une forte pression sur les prix. Alors qu'en domestique, le rapport de force permet de contenir le niveau des tarifs, à l'international les transporteurs s'alarment : « On nous oppose des prix de marché européens (1 € le km, ndlr) sur lesquels nous ne pouvons nous aligner. Cet été, Gefco nous a communiqué une grille tarifaire avec des prix en baisse de 5 à 10 % alors qu'aucune répercussion n'a été acceptée après les hausses de carburant ». Répercussion négociée une fois l
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