En signant début décembre l'accord salarial avec cinq organisations syndicales, TLF a choisi de faire cavalier seul. Une première ! Et dans son sillage peut engager, par le biais de la procédure d'extension, l'ensemble des entreprises du transport routier de marchandises à l'application de nouveaux minima pour chaque coefficient. Aujourd'hui, TLF prend bien soin d'expliquer sa position. Parmi ses motivations, figurent la volonté de mettre un terme à des discussions qui s'éternisaient (rendant service à des adhérents sous la menace explicite d'actions de blocage dans des dépôts), la prise en compte d'un rééquilibrage du rapport de force chargeurs/transporteurs qui doit permettre de rehausser les prix de transport, la recherche d'un climat social apaisé finalement favorable à l'image de la profession. Par surcroît, cette signature isolée du côté patronal n'est pas dénuée de calculs. Trois sautent aux yeux. Depuis des mois, en catimini, certains dans les rangs de TLF disent vouloir sortir de l'UFT et de l'association avec la FNTR. Ils pourraient voir leur voeu exaucé. En second lieu, l'UPR qui réunit depuis 2003 TLF, l'Aftri, l'OTRE et l'Unostra, apparaît en o
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