L'O.T. : Jusqu'où le pavillon français est-il pénalisé sur les flux « inter » ?
C. R. : Les chiffres montrent une perte continue de la part de marché à l'international des entreprises françaises de transport. Le fait que cela se soit traduit par un repli des prestataires de transport français sur les marchés national et local nous autorise à considérer que cet abandon est bel et bien entamé. Il faut toutefois ne pas occulter le fait que de nombreux transports internationaux sont effectués depuis ou vers la France par des filiales étrangères d'entreprises de transport françaises qui se sont rapprochées des nouveaux bassins de consommation ou qui se ont procédé à d'opportunes délocalisations. Preuve que ce n'est pas le savoir-faire français des entreprises de transport qui est en cause mais leur compétitivité.
Le développement du cabotage en France est-il inéluctable ?
C. R. : Malgré un cadre législatif pour l'instant inapplicable,
>Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?