L'acquisition de Sernam, à hauteur de 51,8 % du capital, coûtera donc précisément 10,7 M€ au fonds de Walter Butler, soit 4,7M€ sous forme d'augmentation de capital et 6 M€ sous forme d'obligations convertibles. Le prix n'est pas si élevé, malgré un déficit d'exploitation annoncé par Sernam de 22 M€ en 2006 (sur un revenu consolidé de 350 M€). Au passage, la SNCF, ex-maison mère, va empocher 3,2 M€, permis par une « clause de complément de prix en cas de vente ultérieure » rédigée lors la privation du messager en 2005. Après le rachat de Giraud International il y a dix-huit mois, l'opération confirme l'intérêt de Butler Capital pour les entreprises en perte de vitesse et... pour le transport routier. Butler, qui vise un retour à l'équilibre de Sernam en 2008, n'est pas le seul fonds d'investissement à observer scrupuleusement l'évolution des entreprises du secteur. Du fait de la croissance des échanges et des profondes mutations industrielles, l'activité logistique -au sens large- attire l'attention, jouissant d'un regain d'intérêt. On a vu, avant Noël, le cours de l'action d'un groupe mondial du e-commerce plonger en bourse, à cause des
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