«L'artisan-routier tend à disparaître » déclare, d'emblée, Ludovic Rempteaux, secrétaire de l'Unostra Nord-Pas-de-Calais. « Dans le transport, le statut d'artisan est fragile. Son fonds de commerce a très peu de valeur. Il se résume le plus souvent au seul véhicule qui lui-même est déprécié rapidement ». Le manque de véhicules stigmatisé en 2006 et les difficultés à trouver des sous-traitants proviennent-ils de cette première analyse ? La question mérite d'être posée à l'heure où nombre d'entreprises de transport peine à « trouver » des affrétés.
La hausse du gazole et la pression sur les prix ont mis dans l'étau nombre de sous-traitants. Et de rappeler leur fragilité originelle. Autre point fragile : l'accord entre l'artisan et le donneur d'ordre, le plus souvent verbal. « Dans le nord, des messa
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