Chacun l'a bien compris : dans la course à la présidentielle, l'écologie et le développement durable occupent l'espace. Avec ou sans l'intervention de Nicolas Hulot, le ton était donné. Consentant ou non, le transport routier ne peut se soustraire au débat et, dans ce contexte, l'augmentation progressive du nombre de véhicules Euro 4 tombe à point nommé. Pour l'image du « camion », la réalité des moteurs antipollution de nouvelle génération, depuis le 1er octobre 2006, est une contribution aux défis environnementaux, à rappeler aux oreilles qui veulent bien l'entendre. Elle bonifie le renouvellement du parc, marque une baisse des consommations de gazole (constatée avec les deux technologies concurrentes EGR et SCR), et rend incontestable la réduction des rejets des quatre polluants dans l'atmosphère (NOx, CO, hydrocarbures imbrûlés et particules). Le fait de rendre déjà disponible des véhicules Euro 5 (réduction supplémentaire des NOx), séduisants à la valeur de revente, permet d'enfoncer le clou et, demain, devra être pris en compte dans l'évolution des prix des péages pour peu que les sociétés d'autoroutes, en phase avec le gouvernement, fass
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