Petite devinette. Qui a annoncé : « Nous allons mettre en oeuvre une procédure qui permette à chaque particulier ou entreprise de déduire de son impôt l'investissement qu'il fera dans une entreprise de transport ferroviaire, fluvial ou maritime » ? Ou encore : « Nous avons l'ambition de faire passer la fiscalité écologique de 2,5 % à 5 % du PIB pour contribuer au financement des infrastructures de transport ferroviaire et fluvial » ? L'orateur est Christian Estrosi, ministre de l'Aménagement du territoire. Pendant que Dominique Perben organise son parachutage à Lyon, M. Estrosi donne le la depuis quelques semaines. Faut-il voir dans ses propos une vision d'avenir ou plutôt un discours de circonstance pour amadouer les tenants du « tout sauf la route » ? Dans l'immédiat, les sorties du ministre de l'Équipement ne passent pas inaperçues. Elles le sont d'autant moins que le Niçois est un proche de Nicolas Sarkozy, lequel a récemment exprimé sa volonté de créer un grand ministère de l'Écologie, chapeautant les Transports et l'Énergie. Au-delà des prises de position sur les priorités modales, plus ou moins radicales, se profile en arrière-plan
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