Les trafics sont en baisse, mais c'est normal en ce début d'année. Ciblée sur la citerne alimentaire liquide, notre activité dépend de la production de lait (90 % du chiffre d'affaires) des vaches et des chèvres. Celle-ci est haute de mars à mi-juin puis reprend en septembre et octobre. Pour compenser les périodes creuses, nous réalisons des trafics inter-usines pour le compte de nos clients qui ont mis leurs conducteurs en congés. Le lait est récolté dans les laiteries de Poitou-Charentes et de Loire-Atlantique puis acheminé dans des usines de transformation et de conditionnement du Massif Central. Parmi elles : Bonilait Protéines (nutrition animale) et Sodiale Industrie. Si les trafics stagnent depuis début janvier, c'est aussi parce que les laiteries préfèrent vendre sur le marché espagnol, plus rémunérateur en ce moment. La concurrence est très faible dans notre domaine où les exigences, en termes sanitaires et de délais, sont fortes. La quarantaine de conducteurs a reçu une formation en binôme pendant trois jours. Le routier doit apprendre à manipuler sa citerne, à ouvrir les vannes correctement car le moindre litre de lait renversé nous est factur�
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