Si le dépôt de bilan de Nexia le 30 janvier a fait les gros titres de l'actualité du transport, il n'a pas surpris outre mesure les acteurs du secteur frigorifique. Pour trois raisons. Financièrement, les pertes d'exploitation du n°2 du secteur sont récurrentes depuis 2003, au point qu'on pourrait les croire structurelles. Économiquement, la consommation des produits alimentaires stagnant en volume (à l'exception du surgelé) est peu porteuse de fortes croissances. Enfin, le dépôt de bilan de Nexia pose la question stratégique de savoir si l'Hexagone peut faire vivre deux réseaux nationaux, le premier étant aux mains expertes de Stef-TFE, acteur dominant. La pertinence de vouloir être une « alternative » à ce dernier (positionnement si cher à Nexia) reste à démontrer quand, dans le même temps, des opérateurs régionaux de belle taille, parfois organisés en réseaux (voir Hexa), présentent une offre de services sérieuse dans la « supply chain » du froid. Dans ces conditions, quel est le futur de Nexia ? Sous observation pendant six mois, le groupe et son actionnaire américain Sun Capital Partners, sous le contrôle de l'administrateur du tribunal d
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?