Existe-t-il, en particulier dans le transport routier, des limites aux pouvoirs de l'informatique omnipotente ? On n'en prend pas le chemin comme le souligne la liste des exposants aux prochains salons SITL, fin mars, et Solutrans, en avril. Dans le domaine de la production, l'offre de solutions est de plus en plus multiple et protéiforme, alimentée réglementairement par des matériels imposés (le dernier en date, depuis mai 2006, est le chronotachygraphe numérique) et techniquement par la puissance des réseaux de communication et la numérisation des données. L'énumération des applications suffit à indiquer leur ampleur : suivi analytique des missions, gestion des flottes, précision des systèmes de navigation, traçabilité des marchandises, archivage de données, historique des livraisons... L'information partout, sur tout et à tout instant, devient l'alpha et l'oméga de l'exploitation. Deux moteurs nourrissent le mouvement inéluctable. Les interfaces et connexions entre les outils informatiques qui forment un puzzle complexe qui supporte de moins en moins les pièces manquantes. Et les clients, dans le cadre d'organisations interdépendantes, qui imposent aux ent
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