Sauf imprévu de dernière minute, Renaud Dutreil, ministre des PME, assistera à l'élection du Transporteur de l'Année, le 9 mars, à Chantilly (60). Une présence bienvenue et légitime car l'élu aura devant lui, parmi une assistance de 450 personnes, plusieurs dizaines d'entrepreneurs aux commandes de PME. Alors que l'événement du Transporteur de l'Année récompense la trajectoire de six entreprises, le ministre aura probablement à coeur de souligner l'action et l'importance de ces structures, au nombre de 2,5 millions, dans l'économie française. Il n'est pas le seul à les vouloir en bonne santé. Depuis quelques semaines, les candidats à l'élection présidentielle portent une attention particulière à cette catégorie d'entreprises, considérées comme un vivier d'emplois et une source d'innovations. Or quels sont leurs points faibles ? Un rapport, en 2006, du Conseil d'analyse économique pointe plusieurs déséquilibres : des délais de paiement trop longs, le rapport tendu à la sous-traitance, le soutien parcimonieux des banques et l'accès limité aux marchés publics. Des talons d'Achille qui, ajoutés au poids des charges et de la fiscalité, pénalisent nom
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