À marche forcée ou à pas comptés, les entreprises de transport routier, dans l'Hexagone, n'échapperont pas à une modification des poids et dimensions de leurs ensembles articulés. C'est une question de temps. Le compte à rebours a démarré. Ce n'est plus un problème technique. Récemment, deux solutions modulaires d'une longueur totale de 25,25m ont fait l'objet d'une présentation détaillée en France : un tracteur avec sa semi et une remorque au bout ; ou un porteur et une semi-remorque sur dolly. Homologués et opérationnels, visibles au prochain salon Solutrans à Lyon, ces ensembles séduisent en particulier les spécialistes des grands volumes (53 palettes possibles). Pourquoi finiront-ils par s'imposer sur le domaine public ? Pour trois raisons. Le Code de la route et la « fragilité des routes et ouvrages d'art » ne peuvent à l'infini servir d'alibi à la frilosité des pouvoirs publics soucieux de ne pas froisser l'opinion. Mais une fois les prochaines échéances électorales passées, d'autres dispositions d'esprit pourraient apparaître à l'égard de ces combis, aiguillées par le niveau d'émissions polluantes forcément plus faible par unité transpo
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