A quelques jours de l'entrée en vigueur du nouveau règlement CE 561/2006, ultime étape du grand raid communautaire sensé marquer la fin de l'autonomie du droit social transport français, les acteurs semblent encore tout attendre de la nouvelle Europe. À leur décharge, le préalable historique marqué par l'accord national de 1994 dit « Contrat de Progrès » ne fixait sa pleine réalisation qu'après harmonisation des conditions sociales communautaires. A simplement été oublié un point essentiel qui veut que l'Europe n'ait qu'une compétence sociale limitée et surtout une franche incompétence en matière de schémas de rémunération. Un seul exemple révèle tout le quiproquo : lorsque le nouveau règlement précise que le temps mis par un conducteur pour se rendre sur le lieu de prise en charge d'un véhicule (ou en revenir) n'est pas considéré comme du repos, des esprits ori
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