Le marché demeure extrêmement soutenu. Au point que nous avons du mal à fournir. Nous nous trouvons un peu dans l'impasse, sachant qu'investir dans du matériel supplémentaire nous semble délicat : la situation est encore trop fragile. Les clients nous respectent davantage mais, si une surcapacité de moyens réapparaissait, ils nous attendraient sûrement au tournant. Alors, prudence...
Les hausses tarifaires que nous avons passées couvrent les surcoûts, mais un effort reste à faire pour renouer avec un niveau de marge digne de ce nom. Nous espérons terminer l'exercice avec un résultat d'exploitation de 80 000 €alors qu'il était à zéro l'an dernier. Nous avons revu notre plan de transport et notre portefeuille clients. Du jour au lendemain, nous avons cessé de travailler pour le secteur automobile, qui représentait 15 % de notre chiffre d'affaires, mais nous faisait perdre de l'argent.
Aujourd'hui, nous avons opté pour deux axes de progrès. L'un vise à opérer un glissement de nos activités vers le transport exceptionnel (15 % du CA, 10 véhicules entièrement équipés, 5 remorques). Un métier vers lequel nous nous sommes tournés sous l'influence de clien
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