Dans les études officielles (ministère de l'Emploi, instituts de formation...) comme dans les témoignages des chefs d'entreprise, le constat revient comme une rengaine : il est difficile de trouver des conducteurs ! D'autant plus que les intentions d'embauche de personnels roulants entre 2006 et 2007 ont, selon l'Unédic, progressé de 30 %, avec des offres d'emplois supérieures aux demandes, plaçant la profession de routier dans les premiers métiers en tension. Le constat, amer, n'est pas nouveau. En 2000 et 2001, au plus fort de la croissance économique, les entreprises ont été confrontées au même vertige. Les raisons du problème ont la peau dure : image du métier à valoriser, manque de perspective de carrière, faible attractivité des salaires sur les courtes distances, horaires importantes pour les grands routiers... Des initiatives sont prises pour corriger le tir. Et certaines d'envergure. On pense à l'AFT-Iftim avec sa campagne nationale de promotion des métiers du transport et de la logistique qui se termine le 23 mai, aux Rencontres de l'Emploi qu'organise l'ANPE, aux journées « Portes ouvertes » qui se multiplient dans les écoles... La solution passe
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